Commencer un bullet journal ?
Lien : http://www.organisons-nous.com/commencer-un-bullet-journal
Ca y est, nous avons commencé ! Et j’espère pouvoir vous donner quelques éléments pour répondre à une des premières questions :
Y-a-t-il UNE bonne manière de commencer un Bujo ?
Lire aussi : http://www.organisons-nous.com/bullet-journal-interet-bujo/
Les bullets (ou keys ou symboles ou puces ou trucs)
C’est un *Bullet* journal (bullet = puce, comme dans « liste à puces »), il faudra donc penser dans les tout premiers temps à construire une liste de symboles (ou keys ou puces ou bullets…)
Il faut choisir et assigner un symbole (une marque, ou une puce) unique pour représenter les tâches, les rendez-vous, les événements, les idées, les décisions… par exemple.
Il peut y avoir de nombreux symboles utilisés dans un « Bullet Journal », outre un éventuel code couleur, raison pour laquelle une des pages les plus importantes est celle qui comporte la légende.
Souvent, celle-ci est intitulée « Keys » (et décorée d’objets en rapport).
Certains codes sont plus efficaces que d’autres. On trouve des dizaines d’exemples de pages « key » sur Pinterest par exemple; l’important est que vous soyez à l’aise avec celui que vous choisissez.
En concevant la mienne, j’ai gardé à l’esprit qu’une tâche pouvait évoluer dans sa vie. Ainsi, à partir du moment où elle spawne* dans mon esprit, elle peut :
- être réalisée
- être reportée à une autre date (1)
- être délégué
- être abandonnée
- etc.
Dès lors, il faut que le symbole utilisé ne soit pas incompatible avec ces évolutions. J’ai fait simple, j’ai choisi le tiret (assez long, le tiret) lorsque je note une tâche.
<illustration : évolution des keys de tâches>
Une fois que cette page primordiale est conçue, vous pouvez passer à la suite. Dans certains Bujo, on rentre immédiatement dans le vif du sujet avec un calendrier de l’année ou du mois.
J’ai plutôt envie de réserver le début du carnet à des informations qui ne changeront normalement pas d’un jour à l’autre (dont, en premier lieu mon adresse, en cas de perte).
Le carnet
En principe, n’importe quel carnet ou cahier est censé convenir.
A l’heure actuelle, cependant, on peut noter que quelques marques surnagent parmi les innombrables bujos qui spawnent dans mon fil pinterest :
- Celle dont le nom est imprononçable et impossible à écrire, mais se termine par 1917 (à l’heure actuelle, une équipe de marketing eût été attentive à cette question);
- Rhodia et
- Atoma.
- Puis il y a tous les autres.
Dans notre petite équipe de testeurs de bujos, nous avons un carnet Rhodia taille A6, et un carnet « distributeur » provenant de chez Cultura, taille presque A5. Leur particularité ? ils ne sont ni lignés ni quadrillés mais leurs pages sont constellées de points disposés à intervalles de 0.5 cm (il faudrait que je fasse des photos en mode macro pour vous montrer). C’est très beau, très ergonomique, très pratique, très cher, et très à la mode.
Personnellement, il me plait de me définir comme pragmatique, j’ai donc choisi un Atoma (c’est une marque belge, apparue en 1948, dont la particularité est d’offrir des feuilles repositionnables mais facilement, bien quoi). J’en utilise depuis plus de 20 ans, j’en suis folle, et à l’heure actuelle je me réjouis de l’apparition de multiples clones (notamment chez Delhaize et Action, mais peut-être pas en France).
Et je me suis offert une perforatrice ! Le monde est à moi ! Je narguerai les créateurs de bujos qui n’ont pas eu la chance ou la présence d’esprit d’envisager cette solution dans un article à part (ou pas).
Quoi d’autre dans mon bullet journal ?
J’ai passé un certain temps à identifier, pendant quelques semaines, les pertes de temps qui m’avaient ralentie dans ma journée, tout en tentant d’en analyser la cause. C’est quelque chose qu’il est bon de relire (très) régulièrement. Une référence, dirons-nous.
Dans mon bullet journal, ce serait une page facile d’accès, afin que je n’oublie pas de m’y référer.
Ci-dessus : l’arbre des questions que je me pose en fin de semaine, pour en faire le suivi dans mon bujo
J’ai aussi quelques projets à plus long terme, dont l’alimentation de ce blog bien entendu. La liste de ces activités ne remplit pas une page. Mais je pourrais en ajouter ou en abandonner.
J’ai donc cité :
- la page de Keys
- les informations personnelles
- les calendriers
- les échéanciers
- les référence
- les projets
J’aimerais détailler
- les trackers et si besoin est,
- les échéanciers
Le bullet journal est une source intarissable d’inspiration, comme vous le voyez.
Notes :
(*) Spawner est un anglicisme appris de mes ados. Je pense que le mot illustre mieux ce qui se passe dans ma tête lorsque j’ai une nouvelle idée, laquelle spawne donc, tel un dracolosse au coin de la rue, alors qu’avant elle se contentait d’apparaître
(1) Une tâche reportée devrait selon toute logique être reportée dans un échéancier. J’en ai fait un, mais je l’imprime avant de le perforer et de l’insérer dans mon bujo, car celui-ci est un cahier Atoma A5.